4 • Les cisterciens en Rouergue par Catherine Cazelles
12 • Les petits Causses aveyronnais (Causse Comtal, Causse de Sévérac) 2e partie par René Mignon
19 • Respecter la géodiversité dans les monuments et tous les témoins du patrimoine humain par Claude Rousset
25 • Le Croissant : une zone de transition linguistique au nord de l’aire occitane (2e partie)
31 • Vibre per Gèli Combas…
Respecter la géodiversité dans les monuments et tous les témoins du patrimoine humain
par Claude Rousset
Le terme de géodiversité est désormais devenu presque aussi classique que celui de biodiversité. Il souligne le fait que les objets géologiques, roches, fossiles, paysages… présentent des variations tout aussi intéressantes que les êtres vivants dont ils constituent le substrat, les témoins du passé ou le cadre de l’existence.
Comme la biodiversité, la géodiversité fait l’objet d’inventaires : en France, le recollement de ses éléments fait partie des tâches du Conseil National du Patrimoine Naturel, le CNPN, qui le délègue aux Conseils Scientifiques Régionaux, les CSRPN, et à leurs émanations, les Comités Régionaux du Patrimoine Géologique, CRPG. Le tout fonctionne sous l’égide de notre Muséum National d’Histoire Naturelle, MNHN, noble institution basée à Paris et qui a gardé le nom ancien des sciences de la nature, du vivant comme du minéral…
Ainsi se perpétue la notion du déroulement dans le temps – donc de l’histoire – d’une évolution qui ne concerne pas que le vivant !
Quand on examine une construction humaine, on constate que, jusqu’à une époque récente, ce sont surtout les matériaux bruts, le bois et les roches, qui ont été utilisés. Il est rare que le premier supporte longtemps les outrages du temps : un puits d’eau salée du Néolithique a quand même livré des étais en bois dans le réserve géologique de haute Provence (RNNGHP). En général, la pierre résiste mieux, suivant sa nature, comme le montrent les dolmens, les menhirs et autres mégalithes (Fig.2). Le plus souvent, elle témoigne d’un lieu d’extraction proche (Fig. 3 page suivante)…
Les Petits Causses aveyronnais (Causse Comtal, Causse de Sévérac)
2e partie : leur drainage par l’Aveyron, Le Lot, le Dourdou
Texte, photos et schémas (sauf mention contraire) : René Mignon, AST Bozouls
L’Aveyron
Actuellement, la rivière prend sa source près de Sévérac-le-Château, à la limite des Causses du Massegros et de Sévérac, au-dessus des marnes toarciennes imperméables qui forment le plancher de la nappe aquifère des calcaires et dolomies du Bajocien.
Cette source est une résurgence de pertes qui se situent à Novis, à 5 km au Sud, dans une dépression fermée. Ces pertes marquent le prolongement de la faille des Palanges (F3 de la figure 1) et alimentent un réseau karstique qui débouche en partie aux sources de l’Aveyron.
Les cisterciens en Rouergue
Par Catherine Cazelles, co-présidente de l’association Cisterciens en Rouergue. Histoire de la fondation de l’Ordre Cistercien au XIIe siècle L’ordre cistercien est né au début du XIIe siècle, son essor est prodigieux durant ce siècle. La fondation des abbayes cisterciennes en Rouergue est un témoignage de ce phénomène. Après l’étude du contexte religieux de l’époque, …
Le Croissant : une zone de transition linguistique au nord de l’aire occitane
2e partie Texte : Maximilien Guérin, docteur en sciences du langage ; photos: Cécilia Guérin La question de l’orthographe Comment écrire dans un parler du Croissant ? Cette question, tous les locuteurs souhaitant écrire leur parler, ainsi que tous les chercheurs travaillant dessus se la sont posée. Notons que, il y a plusieurs décennies, cette question ne …