Le château de Belcastel

Texte : Thomas Chabrillat (Étudiant en première année de Licence d’Histoire à l’Institut National Universitaire Champollion d’Albi) Le département de l’Aveyron nous offre un large choix de vestiges archéologiques, ce qui en fait un atout majeur pour notre patrimoine historique.En effet, l’Aveyron détient sur son territoire un grand nombre de châteaux, avec parfois des usages …

Comté de Toulouse : l’histoire de Raymond VI, une histoire, une époque, une vie

Texte : Yann Taurin (Étudiant en deuxième année de Licence d’Histoire à l’Institut National Universitaire Champollion) d’Albi) Vers la fin du Xe siècle, le royaume de France est fragilisé par une puissance territoriale réduite. Au XIIe siècle, suite à l’arrivée du nouveau roi de France, Philippe II Auguste (1180-1223), le pouvoir royal est renforcé face …

Les granges des abbayes cisterciennes du Rouergue

L’ordre cistercien, voulant revenir à une application plus stricte de la règle de saint Benoît, en opposition à l’enrichissement incarné par Cluny et ses prieurés chez les Bénédictins, adopte des statuts, approuvés en 1119.
L’article XV de la Charte de charité mentionne en particulier les règles concernant la vie matérielle : « Les moines de notre Ordre doivent tirer leur subsistance du travail de leurs mains, de la culture des terres et de l’élevage des troupeaux. Dès lors, il nous est permis de posséder, pour notre usage personnel, des étangs, des forêts, des vignes, des pâturages, des terrains écartés des habitations séculières, et des animaux, excepté ceux qui, d’ordinaire, excitent la curiosité et étalent la vanité plus qu’ils n’apportent d’utilité, tels que cerfs, grues et autres animaux de ce genre. Pour exploiter, entretenir et maintenir tout cela en état, nous pouvons avoir, à proximité du monastère ou au loin, des granges qui seront surveillées et administrées par les convers ».
C’est ainsi que les abbayes cisterciennes vont développer de grands domaines agricoles appelés granges, qui deviendront la base de la prospérité de l’ordre. La plus ancienne grange cistercienne est celle de Saule, près de Cîteaux, fondée vers 1115.
L’établissement d’une grange résultait de l’importance des biens cédés par les protecteurs des abbayes.

Una fenèstra dubèrta sus l’Istòria

Pel torista, pel passejaire, pel visitaire mai que mai, per l’amator de bèlas-arts o de pichon patrimòni quitament, es a l’encòp mesconeguda e familièra, discrèta e omnipresenta, anodina e remarcabla…
Ela, es l’eraldica, la sciéncia del blason que regís las armariás, aqueste còde identitari grafic nascut en plen Atge-Mejan e que garda uèi, après gaireben mila ans d’existéncia, tota sa fòrça estetica e simbolica.
Apareguda suls escuts dels cavalièrs e las bandièras dels princes al cors del sègle 12, l’eraldica s’espandiguèt a l’ensemble de la societat medievala del sègle 13 al sègle 15 fins a devenir un simbòl màger de la societat d’Ancian Regime, que la Revolucion cerquèt a far desaparéisser.
Aquò explica benlèu en partida lo rapòrt ambigú qu’entretenèm encara uèi en França amb aqueste art sovent mespresat mas tanben fantasmat.
Saique, d’unes i veirián d’alhors un parallèl ambe çò que coneguèt la lenga nòstra dins los dos sègles passats…

Una fenèstra dubèrta sus l’Istòria (traduction)

Une fenêtre ouverte sur l’Histoire… par Olivier Daillut-Calvignac
Pour écouter le texte, en occitan, lu par l’auteur, (11:35) cliquez sur l’image
Pour le touriste, le promeneur, le visiteur surtout, et même pour l’amateur de beaux-arts ou de petit patrimoine, elle est à la fois méconnue et familière, discrète et omniprésente, anodine et remarquable… Elle, c’est l’héraldique, la science du blason qui régit les armoiries, ce code identitaire graphique né en plein Moyen-âge et qui garde aujourd’hui, après mille ans d’existence, toute sa force esthétique et symbolique.
Apparue sur les écus des chevaliers et les bannières des princes au cours du 12e siècle…